Le logement consiste en deux pièces au rez-de-chaussée et deux chambres à l’étage. Par la suite les maisons ne sont plus collées les unes aux autres, et chaque logement dispose d’un jardin qui assure un complément de revenus et éloigne le mineur de l’estaminet.
Le loyer reste modeste.
Les corons par dom62160
Vous faites partie du paysage
Vieilles maisons du temps passé
Corons, vous êtes d’un autre âge
Plusieurs générations y sont nées
C’est par esprit d’égalité
Qu’elles se ressemblent entre-elles
Un ensemble familier
Des ruelles en parallèles
Cité, tu as connu la misère
Avec des routes boueuses
La vie précaire
De la masse laborieuse
Il y a même fleuri l’espoir
Face aux grèves et aux brimades
Bien des années de purgatoire
Où sont passés les camarades
Les accidents et les deuils
Ont attristé bien des maisons
Souvent la gaieté sur les seuils
Des rigolades et des chansons
Corons vous avez une âme
Celle de tous les travailleurs
Tu as connu des choses infâmes
Mais certains jours de bonheur
Les Courées
Au début du XIXe siècle, les villes devaient loger la main d’oeuvre qui affluait. On construisit des cités ouvrières, constituées de petites maisons juxtaposées les unes aux autres n’ayant qu’une pièce au rez-de-chaussée et à l’étage appelées courées. Une seule pompe à eau et un seul cabinet desservaient la courée. En 1912, près de la moitié de la population de Roubaix était logée dans 1 324 courées.
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